Que sait-on sur ce vitrail ?
Il a probablement été posé à l’époque de la construction de l’église, autour de 1890, offert par un professeur au lycée St Stanislas à Nantes, plus tard vicaire épiscopal, le Père Louis JOREAU qui a fait l’allocution de bénédiction de l’église. Ses initiales, LJ, figurent en bas du vitrail.
Assomption de la Vierge Marie
Pourquoi ce vitrail dans cette église ?
Notre Dame de l’Assomption a été choisie comme patronne de l’église, sa représentation a une place d’honneur au centre du choeur. Précédemment, l’église avait été placée sous le patronage de Notre Dame de la Chandeleur (fête de la présentation de Jésus au temple).
Dès les premiers siècles de l’Église, les chrétiens ont eu la conviction que Marie, au terme de sa vie terrestre, avait été élevée au ciel. C’est seulement en 1950 que Pie XII a défini solennellement cette conviction sous forme de dogme. Le 15 août, fête de l’assomption, est un jour férié en France depuis 1638, date à laquelle Louis XIII a consacré le Royaume de France à la Vierge Marie. Pour concrétiser cette consécration, Louis XIII a demandé que des processions en l’honneur de la Vierge Marie soient organisées dans tout le Royaume, une tradition encore vivante aujourd’hui dans certaines paroisses.
Comment reconnaît-on cette scène ?
Un personnage est assis tout en haut du vitrail, il a une auréole en forme de croix, une manière de désigner Jésus dans la gloire. En dessous, une femme, dont les pieds sont suspendus en l’air, est entourée d’anges reconnaissables à leurs ailes. En bas, des personnages auréolés regardent vers le haut, les apôtres témoins de cette assomption.