L’acte pénitentiel

La nouvelle traduction du missel introduit quelques changements dans la façon de vivre l’acte pénitentiel, ce moment du début de la messe où nous nous mettons en présence du Seigneur en reconnaissant son amour, sa miséricorde et notre situation de pécheur.

Plusieurs choix sont proposés, par exemple dire le « je confesse à Dieu » dans sa nouvelle forme :
Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant vous, frères et sœurs,
que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission ;
oui, j’ai vraiment péché.
C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie,
les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et soeurs,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Le langage est plus direct que dans l’ancienne traduction, on s’adresse à ses voisins et voisines en les reconnaissant comme frères et sœurs. Cette traduction respecte les consignes du pape François, qui a demandé que la fidélité à l’original latin ne soit pas du mot à mot mais respecte la langue de traduction et la culture des assemblées. Elle souligne la place des femmes dans les assemblées.

Autre choix possible : un dialogue entre le prêtre et l’assemblée
Prêtre : Prends pitié de nous, Seigneur
Assemblée : Nous avons péché contre Toi
Prêtre : Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde
Assemblée : Et donne-nous ton salut

Dans ces deux situations, le prêtre rappelle ensuite la miséricorde de Dieu en prononçant l’absolution des péchés et l’assemblée chante Kyrie Eleison ou Seigneur prends pitié avant de chanter le Gloire à Dieu.

L’acte pénitentiel peut prendre d’autres formes, comme l’aspersion par l’eau bénite, en rappel du baptême reçu, rite particulièrement adapté au temps pascal ou se traduire par le développement du temps de l’accueil, pour des catéchumènes ou des mariés. L’essentiel est de rappeler que nous venons à la rencontre de celui qui nous donne la vie, celui que nous reconnaissons comme notre sauveur.